Avec le slogan de lutte « Liberté ou la mort » lancé par l’armée indigène pour combattre le colonialisme, l’esclavagisme et le ségrégationnisme en vue de parvenir à un territoire souverain et indépendant, la bataille de Vertières a ouvert la voie à cette liberté, le 18 novembre 1803.
Vertières, situé dans le département du Nord, a été l’endroit où la liberté s’est dressée pour mettre fin au colonialisme, au ségrégationnisme et à l’esclavagisme imposés par des nations exploiteuses et pillardes contre un peuple marqué par les déboires ainsi que par des séquelles physiques et psychologiques. En réalité, le 18 novembre 1803 est le fruit des événements du 14 août et du 21 août 1791, qui ont jeté les bases d’une révolution mûrie et conduite par des hommes et des femmes de courage, de volonté, de responsabilité et de conviction. Parmi eux, on compte des figures telles que Dessalines, Capois, Christophe, Marie-Jeanne, Maurepas, et bien d’autres.
Entre le XVe et le XVIIIe siècle, l’esclavage, le colonialisme et le ségrégationnisme étaient monnaie courante et ont atteint leur apogée dans la domination des aborigènes et des Noirs déportés par le commerce triangulaire depuis l’Afrique. Bien que plusieurs contestations et protestations aient émergé, ces peuples n’étaient pas en mesure de sonner le glas de leur oppression. Cependant, la bataille de Vertières, le 18 novembre 1803, a changé la donne : elle a conduit Rochambeau et les troupes de l’armée française à signer leur capitulation et à quitter ce territoire, reconnaissant leur défaite.
Pourtant, Vertières est devenu, avec le temps, un lieu parfois oublié par certains colonisés, qui continuent d’honorer les colons et le système qu’ils avaient implanté, connu sous les noms de colonialisme, d’esclavagisme et de ségrégationnisme. Néanmoins, la bataille livrée entre l’armée indigène et celle française à Vertières, le 18 novembre 1803, a mis fin à l’hégémonie des puissances coloniales et dominatrices, permettant à la liberté de triompher pleinement sur ce territoire. Cet événement a marqué une rupture radicale avec l’esclavagisme, le colonialisme et le ségrégationnisme. Ainsi, à Vertières, le 18 novembre 1803, la liberté totale d’un peuple a vu le jour et s’est propagée à d’autres nations vivant sous le joug de ces systèmes oppressifs.
La bataille de Vertières représente donc un effort colossal des colonisés, fruit d’une prise de conscience collective. Mais aujourd’hui, qu’attendons-nous pour nous débarrasser des pays hypocrites qui alimentent nos malheurs ?
Par Thélus JEAN FRANÇOIS
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