Depuis des décennies, Haïti traverse une période de profonde crise, marquée par des difficultés économiques, sociales et politiques. Au cœur de cette situation, les dirigeants haïtiens semblent plus déterminés à conserver leur pouvoir qu'à résoudre les problèmes qui frappent le pays. Cette obsession du pouvoir, alimentée par des luttes internes et des stratégies de domination, compromet l’avenir d'Haïti et entrave toute initiative de développement durable. Ce texte explore comment cette folie des dirigeants met en péril l'avenir du pays et empêche toute véritable transformation pour le bien-être de la population.
Haïti vivait au bord du gouffre du désespoir face aux différentes difficultés auxquelles elle fait face. De plus, ses dirigeants ne sont plus à la hauteur de leurs responsabilités.
En fait, aujourd'hui, et depuis plus de trois décennies, la folie des dirigeants haïtiens pour conserver le pouvoir est devenue déterminante et primordiale, au lieu de chercher à résoudre les problèmes du pays. Cette folie est d'autant plus grave et catastrophique dans leurs agissements. Elle se manifeste chez tous les dirigeants qui sont arrivés au pouvoir en descendant du sommet de l’échelle pour aboutir au plus bas de la sphère politique. Cela se fait par des commérages, des manigances et des luttes pour rester au pouvoir, afin de contrôler le pays et demeurer à la tête des affaires, pour dominer aussi bien leurs opposants que leurs alliés.
D'ailleurs, en ce qui concerne l'idéal des dirigeants haïtiens, cette folie devient un obstacle majeur à une planification efficace du pays, en termes de structures et d'infrastructures, car elle est purement et simplement une quête de reconnaissance de la part de ces dirigeants. Autrement dit, leurs discours et leurs engagements sont vains et ne visent qu'à rester au pouvoir pour jouir des privilèges liés à leurs fonctions, au détriment de leurs responsabilités. L'absence de ces responsabilités est évidente à travers leurs discours et leurs comportements, alors qu'ils attendent de recevoir leurs salaires, leurs frais et leurs appointements mensuels.
En conséquence, la folie personnelle des dirigeants haïtiens de garder le pouvoir entre leurs mains compromet l’avenir d’Haïti, en l'empêchant de résoudre ses différents problèmes et d'élaborer une planification efficace pour mettre le pays sur la voie du développement de son capital humain et poursuivre son processus de développement. Quand la folie personnelle des dirigeants cessera-t-elle, pour qu'ils accèdent au pouvoir en pensant véritablement à Haïti, dans son intérêt et dans le bon sens ?
Par Thélus JEAN FRANÇOIS
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