À l'inverse, le parcours du Ouanaminthe FC s'est avéré plus compliqué, avec une élimination après avoir terminé derniers du groupe D, sans victoire au compteur, seulement deux matchs nuls et deux défaites. Néanmoins, dans un contexte où le football national est presque à l’arrêt, le bilan global de ces clubs reste positif. Il est important de souligner que les clubs haïtiens ont dû surmonter d'énormes difficultés financières pour participer à cette compétition. Privés de championnat national, leurs principales sources de revenus, à savoir les recettes de billetterie et les sponsors, sont gravement compromises, rendant leur présence sur la scène internationale d’autant plus remarquable.
La qualification du Real Hope pour les demi-finales relève ainsi de l'exploit, d’autant plus que les joueurs manquent de rythme en raison de l'absence de compétition régulière en Haïti. Désormais, les yeux de tout un pays sont tournés vers cette équipe, qui porte en elle l’espoir non seulement d'une victoire, mais aussi d’un message fort pour rappeler aux dirigeants l’importance du football dans la société haïtienne.
Pour espérer soulever le trophée, les Capois devront d’abord se défaire des champions dominicains, le Cibao FC, en demi-finale. Une qualification pour la finale leur assurerait non seulement une place en Ligue des champions de la CONCACAF, mais offrirait aussi à tout Haïti une raison de rêver à nouveau.