Le 26 septembre 2024, lors de la 79e Assemblée Générale des Nations Unies, Edgar Leblanc Fils, Président du Conseil Présidentiel de Transition d'Haïti, a captivé l'audience avec un discours puissant, appelant à la dignité et à la justice pour son peuple. À travers des revendications audacieuses, il a su mettre en lumière les injustices historiques qui entravent le développement d'Haïti tout en plaidant pour un avenir meilleur.
Edgar Leblanc Fils n’a pas seulement pris la parole; il a prononcé un cri du cœur pour son peuple. Dans son intervention, il a dénoncé le racisme et la xénophobie dont sont victimes les migrants haïtiens, particulièrement dans le contexte des élections américaines. En qualifiant la stigmatisation de ses compatriotes de trahison des valeurs démocratiques, il a rappelé que le racisme ne devrait jamais être un instrument politique. Sa voix forte a résonné : « Les passions qui émergent lors d'une campagne électorale ne devraient jamais justifier le racisme et la xénophobie. »
Leblanc Fils a également évoqué avec fierté l'héritage révolutionnaire d'Haïti, la première nation noire indépendante, et a rappelé les sacrifices des ancêtres haïtiens pour la liberté. Il a souligné que ce patrimoine constitue une source de force pour le peuple, même face aux défis actuels. L’indépendance d'Haïti, acquise au prix du sang, a non seulement renversé un système colonial brutal, mais a aussi imposé un lourd fardeau, tel que la dette inique imposée par la France.
Sur le plan interne, le Président du Conseil a promis des élections libres d’ici fin 2025, affirmant que cela est crucial pour restaurer la démocratie en Haïti. « La voix du peuple haïtien doit être entendue », a-t-il insisté. Cet engagement a été accueilli avec espoir tant sur le plan national qu'international.
Concernant la sécurité, Leblanc Fils a proposé de transformer la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en mission de maintien de la paix sous l'égide de l'ONU, tout en soulignant la nécessité d'apprendre des erreurs du passé. Il a appelé à des réformes pour garantir que les droits humains soient respectés et que les victimes soient reconnues.
Le point culminant de son discours a été sa revendication pour la restitution de la rançon de l’indépendance versée à la France. « Haïti est le seul pays au monde qui a dû payer pour son indépendance », a-t-il souligné. Il a demandé des réparations justes, une démarche essentielle pour libérer son pays des chaînes invisibles d'une histoire injuste.
En conclusion, Edgar Leblanc Fils a lancé un appel vibrant à la solidarité nationale et internationale, insistant sur le fait qu'Haïti ne demande pas de charité, mais la reconnaissance de ses droits et de sa dignité. « Ce que nous demandons, c’est la justice », a-t-il déclaré avec ferveur, un message fort qui a résonné dans le cœur de son auditoire.
> ✍️ Par 𝐉𝐞𝐚𝐧 𝐊𝐞𝐧𝐥𝐞𝐲 𝐁𝐈𝐄𝐍 𝐀𝐈𝐌É
> ✓ Étudiant en Sciences Politiques
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