Propos recueillis par Garens Jean-Louis
Ardoise de ma mélancolie
ou Konsekans perèz
Margelly Danaëv Jean est actuellement étudiant de la
Faculté de Droit et des Sciences Economiques (FDSE). Il a commencé à écrire
durant son adolescence entre 15 et 16 ans. Auteur du recueil de poèmes bilingue
« Ardoise de ma mélancolie ou Konsekans perèz », Danaëv a accepté de s’entretenir
avec nous autour de son œuvre.
LCI :
Que signifie le titre de votre livre « Ardoise de ma mélancolie ou Konsekans perèz» Qu’est-ce qui a inspiré le titre de
votre livre ?
MDJ : « Ardoise de ma mélancolie ou
Konsekans perèz», est un recueil de poèmes écrits en créole et en français. La
partie créole (Konsekans perèz) n'est pas une traduction de la partie écrite en
français (Ardoise de ma mélancolie). « Ardoise de ma mélancolie ou konsekans perèz
» traduit l’ensemble des séquelles que m'ont laissées les différents drames
arrivés dans ma vie et en Haïti. Ce recueil de texte est mon journal intime.
LCI : Qu’est-ce qui a inspiré le cadre de votre livre ?
MDJ : Mes peurs, mes pleurs, mes
déceptions, mes attentes, mon avenir qui paraît flou sur ma terre natale.
LCI : Quelle inspiration vous fait sortir du lit tous les matins en tant que poète?
MDJ : Tous les matins, mes préoccupations vont vers la situation précaire de ces gens qui ont perdu leur chez soi, ces gens qui vont devoir une fois de plus repartir à zéro. Nous les jeunes dont l’avenir est flou.
LCI :
Quelle est votre expérience avec la publication de votre livre?
LCI : Pouvez-vous partager un peu de votre travail actuel?
MDJ : Présentement, je travaille sur mon nouveau recueil de poèmes « Aux pieds de Dieu, les mains du diable » et un recueil de nouvelles.
LCI : Qu’aimeriez-vous que vos lecteurs sachent ?
MDJ : Que tout n’est pas perdu pour
le pays, pour la littérature et qu’ils doivent à tout prix supporter l’art en
Haïti.
Propos recueillis par
Garens Jean-Louis
jgarens2@gmail.com