Depuis l'année dernière, l'État saoudien a mis à disposition 20 milliards pour les plus grands clubs du pays (Al-Nassr, Al-Hilal, Al-Ittihad et Al-Hali) afin de créer une ligue compétitive, attirant des stars du football telles que Cristiano Ronaldo. Ce projet vise également à investir dans des clubs en Europe et en Afrique, tout en préparant l'organisation de la Coupe du monde 2030 et en cherchant à émanciper la jeunesse d'un islam rigoriste.
L'Arabie saoudite, en tant que premier exportateur de pétrole brut et plus grande puissance économique du monde arabe, cherche ainsi à développer son impact dans le monde du sport malgré les critiques sur ses violations des droits humains.
Le royaume, nommé pays hôte des Jeux asiatiques d'hiver 2029 malgré les résistances environnementales, accueille déjà de nombreuses compétitions sportives, et vise désormais une place durable dans le football mondial. Le recrutement de joueurs reconnus mondialement, tels que Ronaldo et Karim Benzema, montre l'ambition de rivaliser avec le football européen et de préparer l'après-pétrole tout en gagnant en attractivité en vue d'éventuelles compétitions internationales à domicile.
Bien que le championnat saoudien soit classé en tête en Asie selon certaines études, l'arrivée de stars comme Benzema devrait élever son niveau. Des joueurs de renom tels que Mahrez, Sadio Mané, Kanté et Brozović confirment cette montée en puissance de la ligue saoudienne.
En somme, le Saudi Pro Ligue se révèle être un projet plus ambitieux que prévu, visant à placer l'Arabie saoudite sur la carte mondiale du football.
Bill Berlyn Claude