Dans le passé, les jeunes après avoir terminé leurs études professionnels et universitaires avaient pour habitude de jouer à des jeux de société comme par exemple le domino, le Ludo, les jeux de cartes pour faire passer le temps en attendant la venue d’un emploi.
Depuis la venue des paris sportifs en Haïti, la donne a totalement changé. Les jeunes passent pratiquement toute leur journée dans les succursales de ces entreprises. Au fil des temps, les jeunes adhèrent de plus en plus à ces jeux car pour eux c’est le seul moyen d’avoir un peu d’argent.
La grande interrogation est ,est-ce que ces jeunes peuvent considérer ces jeux sportifs comme une alternative de travail ?
En aucun cas ces jeux sportifs ne peuvent être considérés comme une alternative de travail, car ce dernier est un jeu de hasard conçu spécialement pour avantager seulement le propriétaire. Les paris que vous faites dans ces jeux sont la plupart du temps des paris risqués et dans ce cas le pourcentage de te faire ruiner est plus élevé. Et le pire dans ces jeux c'est qu'ils sont addictifs et peu importe la somme que vous perdez vous allez recommencer.
"Les Cahiers de l'INAGHEI" était à la rencontre d'un étudiant finissant en communication sociale qui a indiqué "Je ne peux pas donner une date spécifique mais je sais que ça fait déjà 3 ans depuis que je joue à ce jeu. Parfois on gagne et parfois on perd, mais le pourcentage de gagner est très faible. Ces derniers temps je ne suis pas trop actif dans le jeu mais le quitter définitivement va être très difficile parce que c’est le seul alternatif que j’ai pour avoir un peu d’argent."
En réalité ces jeux n'ont pas été conçus pour des gens qui ont des problèmes d'argent, bien au contraire ces jeux sont conçus spécialement pour des gens qui ont de l'argent à miser pour pouvoir regarder les matchs avec plus de passion.
Bill Berlyn claude