Devant un Jury composé de professeurs comme Pierre Motler ST JACQUES (président), Elinet DANIEL (Directeur) et Gabriel HERARD (lecteur critique), James FLEURILUS , étudiant de la promotion 2015 à l’INAGHEI, en vue de l’obtention du grade de licencié en Science Politique :option relations internationales, a présenté son travail de sortie ce vendredi 19 Juin 2020 à compter de 11h Am à l’Institut avec mention TRÈS BIEN, soit une note de 85/100.En effet, abordant la thématique « Relations Diplomatiques et contexte géopolitique », le politologue a inscrit son travail autour d’un modèle de coopération allant à l’encontre de celui imposé par les puissances hégémoniques, particulièrement les Etats-Unis d’Amérique au sein de l’espace des Caraïbes et latino-américains, d’ou l’intitulé : « Les relations diplomatiques haïtiano -vénézuéliennes dans le contexte géopolitique Chaviste durant la période allant de 2006 à 2013».
Avec pour objectif de mieux comprendre et de rendre intelligible, d’un point de vue socio-historique, les relations diplomatiques entre ces deux pays, ce travail a eu le mérite de la vigilance épistémologique dont parle Pierre Bourdieu, en ce sens qu’il a permis d’analyser ce phénomène à la lumière des théories en rapport au problème de recherche de manière plus objective que possible pour éviter le sens commun.Par ailleurs, dans un style clair, avec un argumentaire structuré en cinq chapitres, le licencié en science politique a fait montre d’une rigueur méthodologique remarquable. A partir d’une analyse socio-historique des relations entre ces deux pays, il a d'une part, analysé le chavisme comme modèle géopolitique et géostratégique, le situant dans une approche empirique de la relation haïtiano-vénézuélienne dans le cadre du programme Petro Caribe de 2006 à 2013- ce programme est l’application du Chavisme et aide à comprendre sa philosophie au sein de l’Amérique latine particulièrement au sein de la région de la Caraïbe-. D'autre part, il a eu également, tout en précisant les avantages de ce programme pour Haïti par rapport aux programmes des puissances hégémoniques en termes d’aides à la coopération, le mérite de conclure son travail avec une présentation des différentes perspectives dans le cadre de la coopération haïtiano-vénézuélienne autour du programme Petro Caribe destiné à Haïti.
Enfin de compte, la ténacité au travail de James FLEURILUS doit être amplement considéré surtout dans un contexte de luttes où il a combattu becs et ongles pour terminer ce cycle d’études avec autant de brio et de succès. Il a eu un brillant passage à l’INAGHEI et a toujours fait preuve d’humilité, de
sagesse, de probité intellectuelle et honnêteté. Nous espérons néanmoins que son brillant travail de recherche puisse servir de guide à quiconque serait intéressé par ce sujet.Bravo politologue James !
Jackson MERINORRédacteur en Chef de « Les Cahiers de l’INAGHEI »
